Nom : PARIS
Prénom : Nicolas
Né le : 3 février à Bar le Duc
Meuse
Situation familiale : Marié
à Muriel, 2 enfants ; Méline 6 ans 1/2 et Léandre 10 mois
Réside à : Méru
Profession : Employé
de banque
Loisirs : Sports TV
Sports favoris : Cyclisme, basket, Foot, athlétisme
Nombres de victoires : 60
Champion de Picardie FFC espoir élite
Vice champion de France CLM par équipe
Champion de France route UFOLEP
Objectif 2010 : prochain
championnat de France
Meilleurs souvenirs : CLM par équipe avec le CC
Nogent à Briançon en 2000
Point fort : Rouleur, Grimpeur
Point faible : Sprint
1er
club : Ste Geneviève
Club actuel : VC Méru
Son vélo : Giant
Défi
CE QUE TU AIMES :
Sportif : Mickael JORDAN
Film : Usual suspect
Pays : La
France
Ville : St Jean de Mont en
Vendée
Gourmandise : Bonbons
Couleur : Bleu
Voiture : R8 ("pas la
Renault de 68 mais l'Audi !")
Vélo : Time RXR
Dans la vie tu aimes : Prendre du plaisir
chaque jour
Dans la vie tu déteste : Le mensonge
Tes plus grand défauts : Exigeant avec moi-même
Si tu étais un animal : Chat
Si tu était un objet : Une calculatrice
Ton plat préféré : Blanquette de Veau
Ton idéal féminin : Mon épouse Muriel
La personne pour qui tu as le plus
d’admiration : Les bénévoles qui œuvre avec le coeur
Une devise : Il
y a toujours une solution
Le "Paris" gagnant !...
Il est vrai que le cyclisme Ufolep et ses coureurs qui
constituent le peloton Ufo sont bien loin des professionnels de la FFC et
pourtant le coureur que nous allons évoquer aurait bien pu, mathématiquement
parlant, prendre le départ du Tour 2010 si dame chance avait bien voulu lui
tendre la main, ne serait-ce qu’une seul fois.
Il est né le 3 février 1978, l’année ou Bernard
Hinault remportait son premier Tour de France.
A l’âge de 4 ans Nicolas Paris participait à sa
première compétition sportive, une course à pied pour les enfants.
Comme beaucoup de jeune il s’initie à différent sport
notamment au football pendant 8 ans puis 5 ans de judo en passant par
l’athlétisme ou à 14 ans, il devient champion de Picardie du saut en
hauteur en franchissant 1,85m, il remporte du même coup les épreuves régionales
du combinées.
Tout en prenant du plaisir à pratiquer ces disciplines
sportives qu’il aimait, Nicolas se construit gentiment un corps d’athlète.
Son Père Jean Marc, adepte de la petite reine qui
participe à plusieurs cyclosportives lui propose une ballade en vélo avec son
frère Matthieu, c’est le déclic !
Nicolas prendra sa première licence en 1994 au club de
St Geneviève cher à son président Bernard Prudhomme. Les premiers tours de
roues de Nicolas en compétition sont pas vraiment concluant, puisque les
organisateurs commençaient à démonter le podium lorsqu’il passait la
ligne d’arrivée, il en sourit encore lorsqu’il évoque ces années, que cela ne
tienne, sans s’en rendre compte vraiment il se préparait pour l’avenir, on dit
que les années chez les cadets sont un apprentissage, Nicolas va le confirmer.
Evidemment aucune victoire cette année mais que du bonheur à pédaler, cela dit
Nicolas est tombé sur une génération d’excellents coureurs tels que Casper,
Gaumont, Ermenault qui avaient déjà la culture du vélo, lui, il débarquait tout
juste dans le milieu, que voulez vous, on ne choisit pas son année de naissance
Sa deuxième année de cadet va lui ouvrir la porte ou
quelques rayons de soleil s’infiltrent, les résultats commencent à venir dont
une 4e place au championnat de l’Oise. Il faudra attendre son passage chez les
juniors pour voir Nicolas remporter sa première victoire à Bailleul sur
Thérain, il arrive seul échappée, souvenir impérissable, on se souvient
toujours de son premier succès. Dès lors le turbo est enclenché. Nicolas
comprend qu’il est un élément de valeur, toujours dans les bons coups, souvent
échappée il semble avoir le sens de la course, il totalise 4 victoires et la
confiance en lui est bien encrée.
Toujours fidèle à son club de St Geneviève il signe sa
licence de junior 2 et commence à se forger un petit palmarès, 8 victoires en
cette année 1996, sélectionné en équipe de Picardie dirigé par le CTR Antoine
Jean ( bien connu des cyclistes Picards ) Nicolas remporte le trophée des
espoirs junior devant un certain Sandy Casar ( vainqueur d’une étape du Tour
2010 ). Les choses sérieuses commencent.
En 1997 il signe au club de Persan en catégorie
National ( 2e catégorie FFC actuelle), participe à des épreuves de haut niveau,
il est conseillé par un certain Pascal Carlot qu’il retrouvera plus tard au VC
Meru.
Nicolas remporte le GP de Grisy les Plâtres devant
Alain Moy et sous l’œil de Bernard Quilfen, que du beau monde. Désormais notre
sympathique Nicolas est dans le grand bain.
Il s’impose à la 5em étape du Ruban Granitier Breton
devant des coureurs comme Jérome Chiotti ( champion du monde de VTT ) et chute
sur la Tro Bro Leon un vrai petit Paris Roubaix Breton. Pendant deux ans il apprend,
en disputant des compétitions internationales, les résultats et les
victoires sont là.
Même si gérer les études et l’entrainement de haut
niveau reste compliqué Nicolas passera son BAC ES avec succès avant d’ intégrer
le Pôle cycliste espoir de Picardie à Amiens. Le CC Nogent lui fait les yeux
doux, il signera dans l’équipe élite 2 tout en étant surveillé de prés par
l’équipe pro Cofidis.
Nous sommes en l’an 2000, cette première année avec le
CC Nogent sera prometteuse. Nicolas terminera 10e d’une coupe du monde espoir à
Waregem en Belgique, 9e du Tour des Flandres espoir, ses tests médicaux
sportifs sont supérieurs à certains pro, il égale ceux de Philippe Gaumont,
l’avenir est prometteur pour Nicolas, le giron des coureurs de métier commence
à s’ouvrir devant lui, il participe à des stages avec l’équipe Cofidis, et
puis………….
Le lendemain du Grand Prix de Luneret en Normandie et
la veille de Paris Roubaix, Nicolas effectue une sortie avec son frère
Matthieu, il roule en tête sur une piste cyclable à Amiens lorsqu’une voiture
vient le percuter, tout va très vite, sa jambe gauche est touchée, 35 points de
sutures et deux mois d’arrêt. Certainement un tournant dans sa carrière, dès
lors Cofidis se fait plus discret à son égard.
En 2001, cette accident n’est plus qu’un mauvais
souvenir, Nicolas s’est refait une santé, il repart avec le CC Nogent, les
résultats ne tardent pas, 12e de Liège Bastogne Liège devant John Gadret et
Thomas Voeckler, 5e du championnat de France espoir et 8e du championnat de
France élite, vice champion de France par équipe et champion de Picardie élite.
Il est bien dans sa tête, bien positionné comme un train sur ses rails, le
grand braquet est enclenché, Nicolas est bien reparti. On dit que c’est au
rebond qu’on voit un champion, Nicolas fait parti de ces champions.
En 2OO2 Nicolas a un programme de course assez
chargée, toujours sous les couleurs du CC Nogent, il participe aux compétitions
comptant pour la coupe de France mais aussi au Circuit des Mines, Tour de
Normandie, Tour de la Somme, GP de Soissons, Tour du Loiret, Tour du Loire et
Cher etc… Beaucoup de résultat collectif viennent confirmer la bonne forme de
Nicolas qui est un coureur assez perfectionniste dans son sport, plus il court
plus il se sent bien physiquement.
Pourtant la malchance le poursuit, il est victime d’un
ATI ( Accident Ischémique Transitoire ) due à une malformation cardiaque de
naissance et indécelable dans les tests médicaux sportifs.
A la suite d’un malaise en hivers 2002 il subira une
opération avant de revenir au vélo un peu plus tard.
2003, désormais le vélo de Nicolas est au clou. C’est
l’année ou il fonde sa petite famille avec son épouse Muriel qui lui donnera
une belle petite Méline. Nicolas trouve du travail dans une banque et se
détache du sport cycliste durant 5 ans pour se consacrer à sa petite famille.
Cependant l’image d’un cycliste roule toujours dans un coin de sa mémoire prêt
à repartir le jour ou…..
Cela nous amène à cette année 2006 ou Nicolas a vécu
un accident de voiture, un vrai drame qui l’a affecté psychologiquement, il lui
faudra un courage hors norme pour s’en sortir, heureusement sa famille et ses
amis sont là.
Le désir de reprendre le vélo est encore bien loin
dans son esprit, pourtant en 2008 grâce à son ami et coureur Vincent Ardouin,
Nicolas remonte sur le vélo, reprend les entrainements, retrouve l’envie de
pédaler et signe une licence au club de son pote Vincent le (VC Meru). Le
courage, le panache et la préparation méthodique qu’emploi Nicolas sera
bénéfique durant la saison, 3 victoires, la finale de la Cantonale et le titre
de champion de Picardie. C’est fait, Nicolas à renoué avec le cyclisme et les
victoires. Le but n’est pas de rattraper le temps ou il côtoyait les pros,
cette fois c’est le plaisir de rouler avec ses coéquipiers qui
l’entourent au VC Meru, il trouve dans ce club la sérénité et une vraie
ambiance de copain, en faite, exactement ce qu’il espérait en tant que sportif.
« Je suis bien dans ce club, déclare t-il et j’y resterai le plus
longtemps possible » Quand on connait le dévouement de son président
JP Dupré lui-même compétiteur, alors on peut comprendre les dires de Nicolas.
En 2009, Nicolas totalise 11 victoires et 13 places de
2e, il est vice champion de L’Oise mais surtout devient champion de France sur
route. Il arborera son maillot bleu blanc rouge tout au long de la saison
2009 - 2010, au plus grand plaisir des organisateurs des clubs Picards de le
voir évoluer sur leur circuit. Il terminera 4e du championnat de France du
contre la montre.
La famille s’est agrandit avec la naissance du petit
dernier «Léandre » durant l’hiver 2009.
Cette année 2010, Nicolas a un peu moins de temps pour
s’entrainer, seulement une fois par semaine. Le travail et la vie familiale
passent avant, la classe de Nicolas fera le reste. Après un début de saison un
peu plus difficile qu‘auparavant il remporte son premier succès à Ronquerolles
une course en région parisienne particulièrement exigeante. Puis après de
nombreuses places d’honneurs il s’aligne au championnat de l’Oise ou il monte
sur la troisième marche du podium , 13e du championnat de Picardie. Il sera au
départ des Route de L’Oise ainsi qu’au tour des 7 vallées dans le nord.
Sélectionné au championnat de France à Château Salins en Mozelle il fera le
maximum pour défendre son maillot tricolore, malheureusement il devra le céder
en prenant la 15e Place du championnat. Bien sur comme tout compétiteur Nicolas
aime gagner des courses, mais ce qu’il apprécie par-dessus ses victoires, c’est
d’aider ses coéquipiers du VC Méru à l’emporter, c’est ça aussi l’esprit
d’équipe. Dernièrement Nicolas s’est adjugé une nouvelle victoire à Plouy St
Lucien et Sarron.
Ne regrette t-il pas aujourd’hui d’être passé si prêt
d’une carrière pro ?
Allez, cette question je vous laisse la lui poser (
pas tous en même temps ) et puis cela fera un sujet de discussion et aller à
l’encontre de Nicolas, un très sympathique coureur qui gagne à être connu.
A 32 ans, Nicolas à encore de belle années de cyclisme
devant lui.