Nom : DAMAY
Prénom : Ludovic
Né le : 29/05/1975 à Montdidier
(80)
Réside à : Catenoy
Maimbeville
Situation familiale : Marié
à Sandrine. 2 enfants, Romain 7 ans et Clément 4 ans
Profession : Technicien en génie
climatique
Loisirs : Bricolage
Sports favoris : Cyclisme
et course à pied
Nombres de victoires : 115
Objectif 2008 : Championnat
de France CLM par équipe
Meilleurs souvenirs : Championnat
de Picardie FFC , Championnat de Picardie Américaine
Moins bon souvenir : Championnat
France à Airaines
Point fort : Rouleur
Point faible : sprint
Premier club : Neuilly
sous Clermont
Club actuel : UC
Margny
Son vélo : Look 595
Ce que tu aimes :
Un sportif : Laurent Jalabert
Un film : Le grand Bleu
Un Pays : La France
Une ville : Paris
Une gourmandise : Chocolat, tous les
desserts
Une couleur : Bleu
Une voiture : 4x4 Touareg
Un vélo : Time, Colnago
Dans la vie tu aimes : M’occuper
de mes enfants
Dans la vie tu détestes : L’Hypocrisie
Ton plus grand défaut : Caractère
changeant
Ta plus grande qualité : A
l’écoute des gens
Si tu étais un animal : Un
chien
Si tu étais un objet : Un
avion
Ton plat préféré : Tartiflette,
Raclette
Ton idéal féminin : Adriana
Karembeu
La personne pour qui tu as le plus
d’admiration : Les signaleurs sur les courses, sans eux on
ne pourrait pas courir
Une devise : Rester
soi même
Ton rêve le plus fou : Suivre une étape de
montagne sur le Tour de France
Damay, un véritable guerrier !
A l’heure où le festival de
Cannes délivrait sa palme, Ludovic Damay endossait le maillot de champion de
L’Oise 2008 après un sacré festival puisqu’il est resté en tête de la course,
seul échappé durant 60 Km, même si le peloton est revenu à 30s, Ludo à su gérer
son avance et finir en vainqueur.
Ce sympathique coureur licencié à L’UC Margny possède
un certain talent pour la pratique du sport cycliste, en deux mots « la
classe », tel son palmarès est étoffé. Ludo a toujours été doué pour le
sport et notamment pour le basket, discipline où il fait ses armes de sportifs,
aussitôt remarqué lors de ses premiers matchs il est surclassé mais de ce fait
se retrouve plus souvent sur le banc des remplaçants que sur le terrain. C’est
alors qu’un cousin cycliste lui propose de le rejoindre dans le monde de la
petite reine.
Et puis il y a eu ce jour d’anniversaire où Ludo 11
ans s’est vu offert un vélo, en guise de cadeau, superbe idée de son père
Christian. Contrairement à beaucoup de coureurs qui ont commencé en Fédé,
c’est en UFOLEP que Ludo signe sa première licence au club de Neuilly sous
Clermont. Il est encore tout jeune, première course, première victoire.
En 1989 il devient champion de Picardie minime avant
de rejoindre en 1990 l’ EC Creil chez les cadets, là aussi de nombreuses
victoires, il s’adjuge les titres départementaux et régionaux sur route et
cyclo cross, réédite la même chose chez les juniors plus une 7ème place au
championnat de France de cyclo cross en Dordogne. Classé en 3e catégorie Ludo
ne fait pas dans le détail, 3 courses, 3 victoires synonymes de 2e catégorie.
Toujours à l’EC Creil il attaque la saison 1992 avec une nouvelle fois 3
victoires d’entrée et le voila chez les élites de l’Ufolep, Ludo n’aura pas
perdu de temps à croire qu’il n’a pas de frein sur son vélo, il devient
champion de l’Oise et de Picardie route et cyclo cross, c’est presque une
habitude, mais échoue au championnat de France à Airaine victime d’une
chute alors qu’il avait course gagnée, son plus mauvais souvenir, heureusement
plus de peur que de mal, Ludo oublie vite cette vilaine blague que lui avait
réservée les dieux du cyclisme. Il n’est pas du genre à se laisser déborder par
les petits tracas cyclistes, ce n’est que partie remise. Ce fut le cas l’année
suivante où il remporte 7 victoires en 1ère catégorie. Et UN et DEUX et
TROIS ! Premier au championnat de l’Oise, Deuxième au championnat de
Picardie, Troisième au championnat de France disputé dans les Vosges, il monte
également sur la 3em marche du podium au Tour du Val d’Oise.
En 1994 Ludovic Damay quitte l’Ufolep et signe au Val
d’Arré en FFC 4e catégorie, résultat 5 victoires et un titre de Champion de
Picardie. Les années passent, Ludo prend de l’assurance, de plus en plus de
confiance, les victoires s’enchaînent, il participe à des épreuves nationales
et internationales, il s’avère être aussi un bon pistard en devenant champion
de Picardie de l’américaine sous les couleurs de l’UC Liancourt, associé à
Philippe Ermenault lui même champion du Monde et champion Olympique de
poursuite.
Repéré par les dirigeants de l’UC Liancourt c’est dans
ce club qu’il prendra une nouvelle licence en 1995, le succès est
immédiat, 7 victoires dont le nouveau titre régional des 3e caté FFC ce qui le
propulse en National où il côtoie l’élite de la Fédé, 8e au prix de Montataire,
épreuve internationale.
En 1996 toujours à Liancourt avec autant de succès, 5e
à Maratz course à Label nationale, 3e de la Ronde Soissonnaise battu de 3
petites secondes par un certain Sébastien Minard (Pros chez Cofidis
actuellement) Ludo participe à des compétitions de haut niveau tel que des
classiques comme Paris-Evreux, Les Boucles de Picquigny, Tour du Calvados, Tour
de Vendée, Plateau Picard, Ronde de l’Oise et s’empare du maillot de grimpeur
sur des courses à étapes, les résultats sont là, Ludo est un futur bon et doit
passer chez les élites lorsqu’il prend le départ du Tour de l’Essonne, 19e au
général juste derrière Miguel Martinez, il est classé 3e Français sur cette
épreuve internationale, l’avenir semble prometteur, seulement voilà le
lendemain du Tour de l’Essonne, il ne peut plus pédaler, que ce passe
t-il ? médecin, radio, bilan, diagnostique rotule désaxée, Ludo stoppe la
compétition.
Lorsqu’il remonte sur le vélo deux ans plus tard il
est toujours à Liancourt et prend une licence régionale, quelques courses
suffiront pour le remettre dans le bain rapidement puisqu’il remporte encore
une fois le championnat de l’Oise et la 2e place du championnat de
Picardie, dès lors la Fédé lui remettra une licence de National.
La vie familiale, professionnelle et une maison à
bâtir lui demanderont de faire un break, c’est en 2005 qu’il repart à l’assaut
des compétitions cyclistes avec le club de Margny ou il remporte le circuit de
l’Aisne. Ludovic Damay ne fait pas de sa passion du vélo une priorité majeur,
il s’entraîne sérieusement pendant la trêve hivernale sans préparation
spécifique ni régime quelconque, la classe qu’il possède fait le reste.
Le vélo a toujours été pour lui une détente, un
loisir, mais dès qu’il appuie sur les pédales il fait vite la différence. Alors
que serait-il devenu si tout avait été planifié, structuré, s’il avait eu la
chance de rencontrer les bons entraîneurs lui enseignant les bons conseils au
temps où il rivalisait avec certains coureurs comme Sébastien Minard , Philippe
Gaumont, Philippe Ermenault, ou encore le bien sympathique Arnaud Coyot, que
serait-il devenu ? Pro peut-être, mais ce monde à part de notre cyclisme à
nous (ufolep) est contraire à la mentalité de Ludo, y serait–il resté ?
Pas sûr, ce qui est sûr c’est qu’il avait le niveau pour accéder à l’élite.
Avec le recul Ludo n’a aucun regret, il est même
heureux de pouvoir courir avec ses potes de l’UC Margny où il règne un
bon esprit de copains, entraînement, rigolade, et bonne ambiance sont au
programme et les résultats sont à la hauteur des espérances du
coach, Thierry Discontigny et de leur Président Alain Brailly. Ludo a
d’ailleurs fini 6e aux championnat de France, monté sur la 3e marche du
podium au championnat de Picardie juste après avoir remporté les Boucles du
Gâtinais et terminé 3e des Routes de l’Oise 2008.
Ludo Damay est plutôt un rouleur sa grande taille
1,94m lui permet cette spécialité, il ne calcule pas mais agit souvent au
bon moment, lorsque le « Derny » est lancé plus rien de l’arrête.
Un sympathique coureur qui vous accueille toujours
avec le sourire lorsque vous vous adressez à lui.
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